On croit réver !

Eh bien voilà, un client une fin de journée de  dimanche veille de jour férié qui « a des amis à diner et tout est fermé ».

Pas de soucis, il est reparti avec quelques bonnes bouteilles de 2003 pour son diner, et nul doute qu’il est très content, et que ses convives vont se régaler en cette belle soirée de ce Hourbanon 2003.

Mais franchement, venir à 18 heure 45 acheter son vin pour le soir chez un paysan, ca n’interpelle personne ?
Moi un peu, qui accepterai de travailler 7 jour sur 7 jusque tard dans la journée le dimanche ?

Mais ce n’est pas ca le plus gros problème, ce qui me gène le plus c’est que ce gentil monsieur, est venu chez moi un dimanche à 18h45 parce que le supermarché était fermé ! Et malheureusement le reste de la semaine quand le supermarché est ouvert il ne vient pas chez moi. Il va au supermarché acheter son vin, chez un distributeur qui étrangle les producteurs et vend trop cher au consommateur et disant « lutter pour leur pouvoir d’achat »
Nous ne sommes pas qu’une solution de dépannage

Oui nous sommes là un dimanche soir, mais nous sommes là aussi dans le reste de la semaine aux heures ouvrables, pour vous proposer de bons produits au bon prix

Début des traitements

Eh oui voilà le stade ou la vigne devient sensibles aux maladies telles que le mildiou et l’oïdium (les deux principales).

Je me passerai bien de traiter mais sans traitements contre les parasites de la vigne, pas de raisin donc pas de vin 🙁
En lute raisonnée depuis 1988, nous avons beaucoup progressé depuis. En effet, la modélisation des maladies est de plus en plus performante et précise. Nous pouvons savoir en fonction des températures, des pluies, de l’hygrométrie et de nombreux autres facteurs si les spores de ces maladies sont mur et peuvent contaminer la vigne et dans le cas contraire repousser les traitements. Si la météo n’est pas favorable au cours de la saison à des contaminations, nous avons là encore une possibilité de repousser le traitement suivant. Au bout du compte il es assez facile d’économiser un à trois traitement phytosanitaire dans la campagne !!!!!

Pour e faire encore plus, sur les premiers traitements, la végétation est encore faible, donc je ferme les sorties du haut sur le pulvérisateur, ce qui permet de réduire fortement les doses de produit utilisées. Par exemple sur le premier traitement, je n’ai utilisé que 40% de la dose normale !

Cette année je vais mener deux essais sur l’exploitation pour réduire encore plus l’impact sur l’environnement donc:
à suivre ….

Ca dure, ca dure, ca dure

Les labours de printemps ça dure une éternité !!!
Je ne revaille qu’un seul rang a la fois, en avançant a peine a 3 Km/h, ce qui fait environ 130 Km pour toute l’exploitation a petite vitesse sans compter le temps de tourner au bout du rang !
Mais bon se passer totalement de désherbant chimique ça n’a pas de prix, et puis je trouve la terre fraichement labourée si gratifiant que ça en vaut bien la peine.