Mauvaise fin de journee

Après avoir déguste les 2008 ce matin, relève les derniers rangs qui me restaient, rogne ces mêmes rangs, traité une partie avant la pluie prévue mercredi, j’ai voulu repasser les griffes et rogner une parcelle qui en avait besoin, c’est la que ça s’est gâté.
La cale de terrage des griffes s’est cassée et m’a planté l’enjambeur.
Résulta plus d’une heure de pioche pour le sortir, les griffes tordues et le porte outils aussi. J’ai trouve a quoi m’occuper pour les deux jour de pluie prévus !
Dommage pour une fois que tout allait comme sur des roulette,

Traitements suite

Dans un précédent billet, je vous parlais d’informations importantes à venir sur ce sujet délicat, médiatique et controversé que les traitements.

Eh bien ça y est, cette année je fais un essai en bio

Vous savez déjà sinon je le rappelle que je n’utilise aucun désherbant chimique pour entretenir mes sols. Uniquement les labours, qui permettent de limiter les mauvaises herbes qui étouffent la vigne, mais aussi permet d’enfouir ces mauvaises herbes qui représentent donc un apport de matière organique. En fait c’est du deux en un, ça « nettoie » le sol et ça fertilise naturellement.

Je suis de plus en lutte raisonnée depuis 1988. La lutte raisonnée, en gros consiste à choisir les matières actives (produits) les moins toxiques dans la famille des « chimiques », et de traiter le moins possible. Donc lorsque les conditions météo ne sont pas favorables aux ravageurs et maladies de la vigne, on suspend, retarde voire supprime des traitements.

Voilà donc cette années un essai mené en Bio. Il s’agit là de n’utiliser pour lutter contre les ravageurs et maladie de la vigne que des produits homologués en lutte biologique. Essentiellement le cuivre et le souffre, en respectant les doses maximales par an autorisées par le « label » bio, qui sont évidement bien inférieures aux doses légales.

Seul petit soucis, la pluie. En effet ces produits sont des produits de contact qui ne pénètrent pas dans la plante, et sont donc lessivés dès que nous avons une pluie significative. Or même si nous sommes dans une région chaude avec une météo assez clémente, ma situation sur la façade Atlantique fait que nous avons pas mal de pluies. Cela oblige donc à renouveler le traitement dès qu’il pleut. Et une journée de traitement c’est pour moi 180 litres de gasoil. Donc mon essai vise à voir si non seulement je suis capable d’avoir une vigne en « bonne santé » avec une récolte de qualité, mais aussi à juger du bilan écologique en général. Car si une année je dois traiter dès qu’il a plut, il est arrivé des années ou il aurait fallu traiter tous les 3 à 5 jours, tandis que en lutte raisonnée je ne traite au mieux que tous les 15 jours. Car ne compte pas seulement les quantité de produits utilisés, mais aussi tous les à-coté.

Voilà à suivre …….

Prenez le volant

Prenez le volant de mon enjambeur pour 30 secondes. Devant la rogneuse est montée, ce gros « taille haies » hydraulique permet de « tailler » la vigne au carré. Cette rogneuse fait le rang enjambé et les deux rangs sur chaque coté. Autant dire que la marge de manœuvre est faible !

A vous le volant !

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Vivement la fin de la semaine …

Voilà des semaines comme j’aimerai ne pas en avoir.

Une succession d’emm…. bon on va dire d’embêtements !
Tout s’y est mis :
Mardi la tringle de boite de vitesse de mon enjambeur casse, pour faire des économies, je la ressoude, mais le tube tout fin n’est pas évident à souder à l’arc : ça fond …
A peine reparti, une courroie de la rogneuse qui lâche, évidement le concessionnaire qui m’a vendu la rogneuse il y a trois ans n’a jamais de stock !!!!

Mercredi, c’est toute la bureaucratie qui s’y met. Un enlèvement prévu pour le 9 juillet et pan ! le camion dans la cour, avec évidement les vins pas accessibles, l’imprimante en panne, et la batterie de l’élévateur déchargée. Sans parler de la gentille cliente qui m’a averti que le paiement sécurisé de la boutique était en panne.Et pour finir quand les ennuis n’arrivent pas tous seuls, c’est nous qui faisons des bêtises, on s’est trompés de vin pour une commande à expédier en Chine, moralité il faut étiqueter 600 bouteilles du bon millésime cette fois et immédiatement, et pour une autre commande pour le Japon, on s’est trompé et on a conditionné le vin en cartons de 6 bouteilles alors que le client veut absolument des cartons de 12 bouteilles, moralité on rouvre les cartons pour remettre les bouteilles dans les bons !!!

La loi des séries, il faut bien faire avec, mais ça va faire du bien quand les ennuis seront plus dilués dans le temps !