Eh oui encore un contrôle/audit.
ECOCERT pour la troisième fois de l’année.
Eh oui encore un contrôle/audit.
ECOCERT pour la troisième fois de l’année.
Après la référence qui volait pas haut,
type marché pour mes » merlots qu’ils sont beaux » ,
un peu plus de lettres pour mes cabernets,
au moins autant dignes d’intérêt 😉
mieux que le béluga, le sévruga et le caviar de gironde réunis : le caviar de Hourbanon ;-P 😛

Qui en voudra de mes beaux merlots ?
Mon « levurage » à la vigne s’est avéré payant dans tous les sens du terme : d’une part cela m’a coûte 90 € par hectare mais surtout le résultat est là. La levure s’est implanté et a empêché le Botrytis de se développer.
Comme vous pouvez le voir sur la photo les grains atteints au milieu de la grappe ont séché et n’ont pas contaminé le reste de la grappe.

Résultat, j’ai put attendre lundi pour récolter des Merlots parfaitement mûrs et avec maximum 5% de pourriture sur les parcelles les plus sensibles
Bien que je sois lion d’être un acharné des traitements, nous avons eu près de 120 m de pluie en une semaine !!!!!! (soit 120 litres d’eau par mètre carré )
Alors j’ai fait samedi un levurage à la vigne 😉
Habituellement nous utilisons les levures au chai pour assurer la fermentation alcoolique. Dans la cas présent, c’est un autre type de levures pour lutter contre la pourriture.
A ce stade les raisins sont presque mûrs et c’est le presque qui pose problème !
Les gros abats d’eau de la semaine dernière ont entraîné un gonflement des raisin qui sont sur le point d’éclater. Si ils éclatent, la pourriture grise autrement appelée Botrytis cinerea va gâcher la qualité plus que prometteuse de ce millésime 2015 en Médoc.
J’espère que ces levures vont assurer leur office : se multiplier à la surface du raisin aux endroits ou se trouvent les micro-fissures dans les peux et ainsi empêcher le malin Botrytis de s’y installer…
A suivre dans la semaine…
la nuit tombe avant l’heure, la pluie redouble, le tonnerre gronde, les éclairs déchirent le ciel, la maison tremble à chaque coup de semonce, j’ai la trouille de » faire une Chablis » comme ma dit un amis vigneron de Saint Aubin ( en Bourgogne).
NDLR : une Chablis pour ceux qui n’ont pas suivi, c’est prendre la grêle et voir toute son année perdue à quelques jours de la ligne d’arrivée : les vendanges ….