Raz le bol de 2005, 2009 et 2010

Non cette fois ce n’est pas une faute dont je suis habitué, c’est la conjonction de ras le bol et raz de marée, tellement le bol est plein.

Ces trois millésimes sont bien évidement merveilleux, magnifiques, superbes, exceptionnels, hors du commun j’en passe et des meilleures. Mais n’oublions pas que ces vins ont atteint des niveaux de concentration jamais vus. En Pour prendre un repère qui parle à tous, je vais me baser sur le « degré », certes ce n’est pas tout mais c’est un indicateur important et un repère. Historiquement à Bordeaux, la moyenne de nos vins est aux alentours de 12 à 12,5 % vol, or 2005, 2009 et 2010 sont entre 13,5 et 15 % vol Nous avons donc atteint ces années là des concentration record, tant en alcool que pour tout le reste.

Alors messieurs les journaliste et autres snobinards, arrêtez d’ériger ces trois années e nouveau standard de la bonne année, ce ne sont que trois sur des centaines. Faites appel à votre mémoire, et rappelez vous que jusque dans les années 90, la chaptalisation à 2% vol était pratique courante, et que les millésimes encensés à l’époque comme 1995, 1996 était assez loin de ces niveaux de concentration.

Pour faire un parallèle, je parlerai de cuisine. Mangeriez vous du cassoulet, du gras double, du tablier de sapeur ou tout autre plats délicieux mais lourd tous les jours ?
M’est avis que la réponse est non !
En revanche un simple steak probablement plus. Eh bien pour les vins c’est pareil. Les autres millésimes qui ne sont pas hors norme méritent toute votre attention et votre considération, car eux ils font preuve de finesse, subtilité, fraîcheur, légèreté.

Nos connaissance actuelles et nos moyens technique nous permettent de ne plus faire de mauvais vins les soit disant mauvaises années, mais des vins plus frais, plus léger, plus « gouleyants »

A bon entendeur salut !

La fin du début.

Ca y est la récolte est sauvée !

c’est maintenant que le plus important et plus gros travail commence : la vinification. Etape cruciale durant laquelle il va me falloir transformer ce raisin en vin.

Certaine cuves continuent de macérer à froid tandis que d’autre sont en fermentation. Il faut une attention de tous les instants, car les levures qui assurent la fermentation ne sont pas aux 35 heures, elles fermentent jour et nuit même le dimanche !
C’est durant cette fermentation alcoolique que je dois extraire le maximum de couleur, d’arômes et de tanins, tout en veillant à ne pas trop extraire jusqu’à des tanins de pépins.

Au feu !!!

Ça y est, les pires conditions sont réunies.

Chaud : environ 15 le matin et 20 dès 10 heures; humide : du brouillard le matin, des averses et de la bruine. Bref tout ce qu’il faut pour les champignons 🙁 Il y a d »ailleurs une poussée de cèpes, mais ce qui est plus embêtant, c’est que ce sont des conditions rêvées pour Botrytis Cinerea, plus communément nommé pourriture grise. Exactement celui qui se développe sur les fruits dans la corbeille de la cuisine parfois. Vous comprendrez donc aisément que je ne sois pas un grand admirateur de ce champignon !

Les premier tout petit foyers de pourriture sont apparus dans le weekend, et selon la météo cela risque de flamber en quelques jours. Mais les merlots sont déjà rentrés, les cabernets francs aussi, et il reste environ µ5 hectares de cabernets sauvignons.

J’ai bon espoir que grâce au très petits rendements, des grappes bien aérée, on n’ai très peu de pertes d’ici la fin des vendanges. Et là encore la table de tri va nous permettre de sortir les grappes touchées par la pourriture. Vive les vendanges manuelles !

De retour !

Me revoilà Non pas que je sois parti en vacances 4 mois, mais plutôt débordé, et vous le savez ma priorité c’est la qualité du vin donc du raisin, c’est pourquoi, j’ai totalement délaissé l’administratif 🙁

La pire saison de ma carrière : météo difficile, les vignes qui ont poussé en dent de scie, beaucoup de perte à la fleur, le manque de personnel au moment crucial, et pour couronner le tout, j’ai choisi cette année là pour passer en bio toute l’exploitation avec les conséquences que cela entraine.

Mais ça y est, on est en train de franchir la ligne d’arrivée, les vendanges ont commencé lundi !
Une campagne très compliquée, une toute petite récolte, mais apparemment la qualité est au rendez vous, et c’est l’essentiel.

Je reviendrai plus en détail sur la campagne et toutes les nouveauté dans les jours qui viennent.

L’Or encore !

Bon celle ci aussi est facile mais bon …

Petite médaille d’Or au guide Gilbert et Gaillard 2013

Château Hourbanon 2009
Note 86/100

Millésime 2009 Médoc A.O.C.

Robe soutenue d’un rouge jeune. Nez expressif, net, évoquant la chair de cerise, la groseille. La bouche est solide, structurée par le bois et le fruit est présent. Un médoc aux qualités incontestables qui doit gagner en harmonie.

1. Coffret 3 WIT Hourbanon 2003, 2007, 2009

Découvrez Hourbanon en toute originalité.

Que ce soit pour faire connaissance avec les vins de l’exploitation sans vous risquer à commander beaucoup de bouteilles, ou bien encore pour faire un cadeau original, le coffret de 3 WIT (Wine In Tube) est fait pour vous.

  • 3 millésimes assortis : 2003, 2007 et 2009.
  • 3 Styles différents
  • 3 stade d’évolution
  • 1 prix très attractif port compris

soit 10 bonnes raisons d’acherter un Coffret Hourbanon en WIT

Le vrai prix d’une bouteille No 1

Las de certaine réflexions et critiques, mais aussi toujours dans un esprit de transparence et d’honnêteté, je vais détailler dans une série d’articles tous les frais imputable à la production d’une bouteille de Hourbanon, puisque c’est l’exemple que je connais le mieux.

En préambule je précise que ces calculs sont simples et ne tiennent pas compte de l’inflation ( à ne pas confondre avec ……) qui est de 2% par ans minimum. Pour exemple une bouteille de 2003 a subit depuis octobre 2003 15,5% d’inflation cumulée, ce qui veut dire que si elle valait 10 € à produire à l’époque, je devrais la vendre 11.55 € aujourd’hui.

Aujourd’hui nous allons partir de la bouteille prête à boire et donc du prix que vous, consommateurs payez : soit en moyenne et pour simplifier pour mes vins 10 € TTC la bouteille (Toutes Taxes Comprise) Continuer la lecture de Le vrai prix d’une bouteille No 1