Après avoir publié des analyses du 2012 et toujours dans un soucis de franchise, je vous invite à venir voir ce millésime.
Sa réputation plus que mitigée m’a conduit à en apporter un échantillon » rien que pour vos yeux »
Je suis au salon de Paris
Jusqu’à lundi, et vous pourrez constater par vous même la concentration.
Cékoidonc les écoulages ?
Une vidéo vaut mieux qu’un long discours.
2012 : Bluffant !
Un millésime attendu léger et fruité se révèle lors des vinifications. Comme quoi rien n’est joué à l’avance.
Vous direz que « les vignerons sont bien gentils, mais tous les ans c’est super »
Ce n’est pas faux, mais pour appuyer mes propos, je joue la transparence totale et met en ligne mes analyse théoriquement confidentielles !
Arrivée du Hourbanon 2010 à la boutique
Pour tous ceux qui attendaient avec impatience le 2010, vous pouvez d’ores et déjà le commander sur la boutique. par ici
C’est l’automne
Raz le bol de 2005, 2009 et 2010
Non cette fois ce n’est pas une faute dont je suis habitué, c’est la conjonction de ras le bol et raz de marée, tellement le bol est plein.
Ces trois millésimes sont bien évidement merveilleux, magnifiques, superbes, exceptionnels, hors du commun j’en passe et des meilleures. Mais n’oublions pas que ces vins ont atteint des niveaux de concentration jamais vus. En Pour prendre un repère qui parle à tous, je vais me baser sur le « degré », certes ce n’est pas tout mais c’est un indicateur important et un repère. Historiquement à Bordeaux, la moyenne de nos vins est aux alentours de 12 à 12,5 % vol, or 2005, 2009 et 2010 sont entre 13,5 et 15 % vol Nous avons donc atteint ces années là des concentration record, tant en alcool que pour tout le reste.
Alors messieurs les journaliste et autres snobinards, arrêtez d’ériger ces trois années e nouveau standard de la bonne année, ce ne sont que trois sur des centaines. Faites appel à votre mémoire, et rappelez vous que jusque dans les années 90, la chaptalisation à 2% vol était pratique courante, et que les millésimes encensés à l’époque comme 1995, 1996 était assez loin de ces niveaux de concentration.
Pour faire un parallèle, je parlerai de cuisine. Mangeriez vous du cassoulet, du gras double, du tablier de sapeur ou tout autre plats délicieux mais lourd tous les jours ?
M’est avis que la réponse est non !
En revanche un simple steak probablement plus. Eh bien pour les vins c’est pareil. Les autres millésimes qui ne sont pas hors norme méritent toute votre attention et votre considération, car eux ils font preuve de finesse, subtilité, fraîcheur, légèreté.
Nos connaissance actuelles et nos moyens technique nous permettent de ne plus faire de mauvais vins les soit disant mauvaises années, mais des vins plus frais, plus léger, plus « gouleyants »
A bon entendeur salut !
La fin du début.
Ca y est la récolte est sauvée !
c’est maintenant que le plus important et plus gros travail commence : la vinification. Etape cruciale durant laquelle il va me falloir transformer ce raisin en vin.
Certaine cuves continuent de macérer à froid tandis que d’autre sont en fermentation. Il faut une attention de tous les instants, car les levures qui assurent la fermentation ne sont pas aux 35 heures, elles fermentent jour et nuit même le dimanche !
C’est durant cette fermentation alcoolique que je dois extraire le maximum de couleur, d’arômes et de tanins, tout en veillant à ne pas trop extraire jusqu’à des tanins de pépins.
Tip Top Tri
Cette année, en plus du tri manuel à la benne, j’ai investi dans une superbe table de tri.
Cela m’a couté un bras, les yeux de la tête, la peau des fesse plus un rein !!!!
Mais le résultat le vaut bien, la preuve en mages.
Vive le numérique
Hallucinant non ?
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Au feu !!!
Ça y est, les pires conditions sont réunies.
Chaud : environ 15 le matin et 20 dès 10 heures; humide : du brouillard le matin, des averses et de la bruine. Bref tout ce qu’il faut pour les champignons 🙁 Il y a d »ailleurs une poussée de cèpes, mais ce qui est plus embêtant, c’est que ce sont des conditions rêvées pour Botrytis Cinerea, plus communément nommé pourriture grise. Exactement celui qui se développe sur les fruits dans la corbeille de la cuisine parfois. Vous comprendrez donc aisément que je ne sois pas un grand admirateur de ce champignon !
Les premier tout petit foyers de pourriture sont apparus dans le weekend, et selon la météo cela risque de flamber en quelques jours. Mais les merlots sont déjà rentrés, les cabernets francs aussi, et il reste environ µ5 hectares de cabernets sauvignons.
J’ai bon espoir que grâce au très petits rendements, des grappes bien aérée, on n’ai très peu de pertes d’ici la fin des vendanges. Et là encore la table de tri va nous permettre de sortir les grappes touchées par la pourriture. Vive les vendanges manuelles !


