Voici le travail de mes charrues. La campagne entière risque d’être une multitude d’essais !!!
To be continued …
Voici le travail de mes charrues. La campagne entière risque d’être une multitude d’essais !!!
To be continued …
Regardez ça et vous serez convaincus
Le labour des sols encore plus écolo !!!
Soutenez le projet sur #Fundovino
Après avoir perdu 85 % de ma récolte cette année, je fais profil bas et serre la ceinture. Mais Loic m’a contacté pour me présenter Fundovino. Le site de financement participatif des vignerons. Je lui ai dit Banco !
Je veux rendre les labours des sols encore plus écolo. Actuellement j’utilise du matériel traditionnel, et suis obligé de faire de très nombreux passages pour entretenir mes sols. Une solution serait d’acheter des outils hydrauliques, mais c’est lourd et consomme beaucoup de carburant.
J’ai trouvé un système tout nouveau, les « marguerites » que je vais coupler avec un matériel qui a fait ses preuves : les disques pulvériseurs.
Ce montage léger et entièrement mécanique me permettra de réduire le nombre de passages et de baisser le régime moteur. Je devrai diviser par 2 ou 3 ma consommation donc mes émissions de CO2 pour les labours.
Je voudrai revenir sur un sujet très polémique : les traitements des cultures.
Tout le monde se souvient l’année dernière de ce vigneron qui a refusé de soit-disant déverser des pesticides inutiles dans ses vignes.
Je voudrai rappeler que cette lutte en plus d’être obligatoire est les seul moyen (actuellement) de réduire le risque de voir se propager la flavescence dorée : une maladie de la vigne qui pourrait rayer le vignoble francais de la carte comme le phylloxéra au 19° siècle.
Étant moi aussi en conversion « Bio » je m’inscrit en faux sur tous les propos tenu par ce vigneron dont je ne citerai pas le nom pour ne pas lui faire de publicité.
Il existe un moyen efficace de lutte homologué en agriculture « bio » ce produit s’appelle le Pyrevert. Il est issu d’une plante voyez ici sa fiche technique : Pyrevert-ft et ici la fiche de sécurité : Pyrevert-fds-19.04.12 Continuer la lecture de Polemique pesticides/insecticides
Voilà bien un sujet qui met en avant la bêtise humaine, alors qu’il devrait plutôt prouver l’intelligence au service de la protection de notre environnement !
En effet, les « bios » critiquent les « chimiques » et les « chimiques » critiquent les « bios ».
Parfois tout ce petit monde passe plus de temps à se critiquer qu’à essayer de faire son travail du mieux possible.
Et si pour une fois on essayait de dépassionner le débat et de ne regarder que les faits et la réalité ?
Comme tout être vivant la vigne est sujette à des maladies. Et pour lutter contre ces maladies, comme pour les êtres humains, il faut utiliser des médicaments, sans ces médicaments et si on laisse les maladies s’installer , la vigne va dépérir et ne produira pas. Car ce n’est pas une plante sauvage et résistante. De plus il faut que les entreprises puissent produire suffisamment pour continuer d’exister.
Il existe deux sortes de médicaments, des médicaments d’origine chimique et des médicaments qui sont homologués en lutte biologique.
A l’heure ou la majorité de mes collègues en sont entre le 5 ieme et 7 ieme traitement, l’attaque seulement le 3 ieme. Que ce soit sur les parcelles en bio que celles en lutte raisonnée.
Petit bug de publication !
Petite dégustation sans recracher ce weekend d’un excellent sauvignon du val de Loire. Jérôme SAUVETE en agriculture biologique travaille vraiment très bien, ne fait pas partie de la frange extrémiste de producteurs bio qui tirent à boulets rouges sur les « non bios » et en plus il est très sympa.
Pour satisfaire votre curiosité, c’est par là : https://www.domaine-sauvete.com/
La mode est à l’écologie, mais quelle est la partie vraie et quelles est la part de foutaise ?
Vous connaissez mon attachement à la protection de l’environnement, tant sur le pur aspect éthique, mais aussi parce-qu’il en va aussi de la protection de mon outil de travail.
Mais pourquoi tout le monde se préoccupe soudain de l’écologie ? Il m’est avis que nous sommes e train de menacer notre propre survie ce qui touche plus de monde que la simple protection des espèces en voie de disparition.
Mais toutes ces bonne idées et pratique écologique le sont elle vraiment ?
Continuer la lecture de Ecologie : « on ne nous dit pas tout !!! » (Anne ROUMANOFF)
Dans un précédent billet, je vous parlais d’informations importantes à venir sur ce sujet délicat, médiatique et controversé que les traitements.
Eh bien ça y est, cette année je fais un essai en bio
Vous savez déjà sinon je le rappelle que je n’utilise aucun désherbant chimique pour entretenir mes sols. Uniquement les labours, qui permettent de limiter les mauvaises herbes qui étouffent la vigne, mais aussi permet d’enfouir ces mauvaises herbes qui représentent donc un apport de matière organique. En fait c’est du deux en un, ça « nettoie » le sol et ça fertilise naturellement.
Je suis de plus en lutte raisonnée depuis 1988. La lutte raisonnée, en gros consiste à choisir les matières actives (produits) les moins toxiques dans la famille des « chimiques », et de traiter le moins possible. Donc lorsque les conditions météo ne sont pas favorables aux ravageurs et maladies de la vigne, on suspend, retarde voire supprime des traitements.
Voilà donc cette années un essai mené en Bio. Il s’agit là de n’utiliser pour lutter contre les ravageurs et maladie de la vigne que des produits homologués en lutte biologique. Essentiellement le cuivre et le souffre, en respectant les doses maximales par an autorisées par le « label » bio, qui sont évidement bien inférieures aux doses légales.
Seul petit soucis, la pluie. En effet ces produits sont des produits de contact qui ne pénètrent pas dans la plante, et sont donc lessivés dès que nous avons une pluie significative. Or même si nous sommes dans une région chaude avec une météo assez clémente, ma situation sur la façade Atlantique fait que nous avons pas mal de pluies. Cela oblige donc à renouveler le traitement dès qu’il pleut. Et une journée de traitement c’est pour moi 180 litres de gasoil. Donc mon essai vise à voir si non seulement je suis capable d’avoir une vigne en « bonne santé » avec une récolte de qualité, mais aussi à juger du bilan écologique en général. Car si une année je dois traiter dès qu’il a plut, il est arrivé des années ou il aurait fallu traiter tous les 3 à 5 jours, tandis que en lutte raisonnée je ne traite au mieux que tous les 15 jours. Car ne compte pas seulement les quantité de produits utilisés, mais aussi tous les à-coté.
Voilà à suivre …….
Eh oui voilà le stade ou la vigne devient sensibles aux maladies telles que le mildiou et l’oïdium (les deux principales).
Je me passerai bien de traiter mais sans traitements contre les parasites de la vigne, pas de raisin donc pas de vin 🙁
En lute raisonnée depuis 1988, nous avons beaucoup progressé depuis. En effet, la modélisation des maladies est de plus en plus performante et précise. Nous pouvons savoir en fonction des températures, des pluies, de l’hygrométrie et de nombreux autres facteurs si les spores de ces maladies sont mur et peuvent contaminer la vigne et dans le cas contraire repousser les traitements. Si la météo n’est pas favorable au cours de la saison à des contaminations, nous avons là encore une possibilité de repousser le traitement suivant. Au bout du compte il es assez facile d’économiser un à trois traitement phytosanitaire dans la campagne !!!!!
Pour e faire encore plus, sur les premiers traitements, la végétation est encore faible, donc je ferme les sorties du haut sur le pulvérisateur, ce qui permet de réduire fortement les doses de produit utilisées. Par exemple sur le premier traitement, je n’ai utilisé que 40% de la dose normale !