Voici revenue la pluie et le froid. Et le temps des labours
Auteur/autrice : Hugues
Boutique en construction
Bon me voilà encore un peu les mains dans le cambouis informatique !
Vous me pardonnerez mais je n’ai pas le temps de mettre en place un serveur caché pour les essai, alors je passe directement aux essais en « milieu hostile » comme disent les pros de la technique !
Ne commandez donc pas tout de suite sur la nouvelle boutique elle est incomplète.
Début des salons
Voilà les salons commencent, je pars ce matin direction la Belgique !
Vrai retour au calme
Voilà c’est fini !
Les fermentations alcooliques sont presque terminées, les derniers sucres vont être transformé tranquillement dans la semaine, le cuvier retrouve un peu de calme avant les écoulages.
Tout est rangé et nettoyé, on va enfin arréter de coller aux échelles tellement il y avait de sucre !
Maintenant commence la macération,période durant laquelle l’extraction se poursuit de manière passive et ou le vin prend rondeur, gras et ampleur.
Dégustation quotidienne pour suivre l’évolution
Oups ! Ca déborde !!!!
Après l’été Indien, « l’hivers Indien » !!
Et le raisin devint vin !!!!
En images, la transformation du raisin au cours de la vinification, progressivement les composés de la peaux passe dans le jus.
Que fais-je là à la minute ?
L’autre soir, Guillaume qui veillait tard devant son ordinateur, et avec qui je discutais sur MSN, m’a demandé « Mais qu’est-ce que tu fais là à la minute ? ». Cela fait pourtant 13 ans que nous nous connaissons et il est comme mon frère, pourtant le mystère persiste sur toutes les formules magiques, les incantations et les danses du chai que je peux faire pour transformer le raisin en vin.
Point de formule magique ni incantations, mais une bien curieuse danse du chai.
Du matin au soir et du soir au matin, de vais de cuve en cuve, refroidissant certaines qui sont en macération pré-fermentaire, chauffant d’autre pour lesquelles je veux commencer la fermentation alcoolique, et travaillant à extraire le bon contenu des peaux de raisin pour le transférer dans le jus en fermentation pour celles qui sont déjà démarrées.
Le tout en enregistrant absolument toutes les opérations effectuées.
Je vais donc de cuve en cuve faire un remontage, un délestage, et ainsi de suite une fois arrivé à l’autre bout du chai, je retourne au début et recommence, car chaque cuve a droit à au moins 5 remontages par jour. Je vais donc de cuve en cuve monte en haut de l’une et re descend de l’autre et recommence encore et encore.
Surveillant ma pompe à chaleur et mes 5 pompes, vérifiant qu’aucune baille ne déborde, que les pompes ne se bouchent, que les cuves ne débordent pas et lavant encore et toujours le chai et tout le matériel.. C’est donc à cela que je passe 15 à 18 heures par jour durant ce mystérieux processus de vinification.
Voilà vous savez tout ! Ou presque car je me garde certains secrets de fabrications, il ne faudrait pas que vous arriviez à faire du vin aussi bien que moi sinon vous ne m’en achèteriez plus 😉
Main de vigneron
Tordons le cou à la légende
Il existe une légende sur les vendanges qui seraient une fête. Je suis au regret de devoir tordre le cou à cette dernière. En réalité, à l’approche des vendanges et durant celles ci, , et selon les condition climatiques, nous pouvons voir notre récolte diluée et perdre plus de 50 % du raisin. En effet si la pluie, l’humidité et la chaleur unissent leur forces, le raisins va d’abord se diluer, puis gonfler, éclater et finalement pourrir. Ce processus peut être très rapide et il est ainsi possible de perdre jusqu’à 30% de la récolte en seulement 24 heures, je vous laisse donc imaginer l’état de tension du vigneron !.
D’autre part, la charge de travail durant les vendanges est énorme, il faut réceptionner la vendanges au chai, mais aussi vinifier la récolte encuvée les jours précédents, et plus ca va plus il y en a ! Le matériel est lui aussi soumis à rude épreuve et c’est quotidiennement que nous devons faire face à des pannes plus ou moins graves. Tout ceci n’est pas non plus pour détendre le vigneron.
Mais rassurez vous une fois toute la récolte sauvée, et même si il reste encore à vinifier tout ce magnifique raisin, c’est à ce moment que le vignerons est heureux. Et nous ne gâchons bien entendu pas le plaisir de vendangeurs, qui très souvent ne se doutent pas de ce niveau de stress, ni de la charge de travail. Ce fut donc mardi soir, dernier jour des vendanges que j’ai offert le dîner traditionnel aux vendangeurs, durant lequel nous avons bien mangé, bien rit et arrosé le tout d’un peu de Hourbanon !





















