Vive la pluie !!!

Desolé pour tous ceux qui sont en vacances, mais les pluies de ces derniers jour ont été une sacrée aubaine. 

Comme je vous ai dit la vigne est en pleine véraison, et la sécheresse de ces dernières semaine stressait beaucoup la vigne. La véraison risquait donc de prendre beaucoup de temps et d’être très hétérogène , impliquant des décalage de maturité au seins de la récolte et au sein d’une meme grappe. 

Les 30 mm tombes entre lundi et hier ont donné un gros coup d’accélération a la véraison qui va grand train maintenant. 

Tout cela me laisse fonder de grands espoirs dans la qualité du 2015. Mais il reste encore un mois et demi à tenir !!!

To be continued …..

Quelle est la couleur du jour ?

Je n’ai toujours pas fait de progrès sur les nuances de couleur. Pouvez vous m’aider à définir cette dernière avec les termes si chantants des émissions de déco ?
La précédente, c’est Nathalie via Facebook qui avait défini vermillon qui me semblait bien. A vous de jouer !

 

 

 

 

Cherche bénévoles pour vendanger

Vous le savez la grêle a ravagé le vignoble le 9 juin. J’ai perdu entre 75 et 95 % de ma récolte.

Vendanger un hectare me coûte environ 2000 €
En temps normal, un hectare produit environ 6000 bouteilles
Les frais de vendanges me coûtent donc environ 30 centimes par bouteille

Cette année ma production selon les parcelles sera comprise entre 600 et 2000 bouteilles. Soit un coût de 1 à 3.3 € par bouteilles !!!!
J’ai donc embauché quelques vendangeurs pour récolter les parcelles capables d’atteindre les 2000 bouteilles mais je ne peux me permettre de dépenser plus de 3 € par bouteille pour les parcelles les plus touchées.

Je lance donc un appel aux bonne âmes généreuses qui voudraient m’aider à sauver un peu plus de récolte.

Les vendanges devraient commencer entre le 25 et le 29 septembre pour une durée de 5 à 8 jours.

Merci à tous de votre soutient.

N’y a-t-il plus de chômage en France ???

J’ai fait une annonce à Pôle Emploi la semaine dernière pour recruter des vendangeurs.
Quelle n’est pas ma surprise d’être contacté à 90% par des Espagnols et quelques Portugais, italiens, roumains et Polonais.
À croire que le chômage ne touche ni le médoc ni le reste de la France ……

De plus tous ces européens viendraient de chez aux et devraient se loger et se nourrir sur place puisque je ne peux assurer cette prestation.
Ils sont donc prêts à faire des centaines si ce n’est des milliers de kilomètres payer un logement pour travailler une semaine !!!!!!
Alors que je sais pertinemment qu’il t a de nombreux « demandeurs d’emploi  » dans le médoc à quelques kilomètres de chez moi.

Quelqu’un a-t-il une explication à ce phénomène ?
Moi je dois avouer ne pas tout comprendre.

Au feu !!!

Ça y est, les pires conditions sont réunies.

Chaud : environ 15 le matin et 20 dès 10 heures; humide : du brouillard le matin, des averses et de la bruine. Bref tout ce qu’il faut pour les champignons 🙁 Il y a d »ailleurs une poussée de cèpes, mais ce qui est plus embêtant, c’est que ce sont des conditions rêvées pour Botrytis Cinerea, plus communément nommé pourriture grise. Exactement celui qui se développe sur les fruits dans la corbeille de la cuisine parfois. Vous comprendrez donc aisément que je ne sois pas un grand admirateur de ce champignon !

Les premier tout petit foyers de pourriture sont apparus dans le weekend, et selon la météo cela risque de flamber en quelques jours. Mais les merlots sont déjà rentrés, les cabernets francs aussi, et il reste environ µ5 hectares de cabernets sauvignons.

J’ai bon espoir que grâce au très petits rendements, des grappes bien aérée, on n’ai très peu de pertes d’ici la fin des vendanges. Et là encore la table de tri va nous permettre de sortir les grappes touchées par la pourriture. Vive les vendanges manuelles !

Tordons le cou à la légende

Il existe une légende sur les vendanges qui seraient une fête. Je suis au regret de devoir tordre le cou à cette dernière. En réalité, à l’approche des vendanges et durant celles ci, , et selon les condition climatiques, nous pouvons voir notre récolte diluée et perdre plus de 50 % du raisin. En effet si la pluie, l’humidité et la chaleur unissent leur forces, le raisins va d’abord se diluer, puis gonfler, éclater et finalement pourrir. Ce processus peut être très rapide et il est ainsi possible de perdre jusqu’à 30% de la récolte en seulement 24 heures, je vous laisse donc imaginer l’état de tension du vigneron !.

D’autre part, la charge de travail durant les vendanges est énorme, il faut réceptionner la vendanges au chai, mais aussi vinifier la récolte encuvée les jours précédents, et plus ca va plus il y en a ! Le matériel est lui aussi soumis à rude épreuve et c’est quotidiennement que nous devons faire face à des pannes plus ou moins graves. Tout ceci n’est pas non plus pour détendre le vigneron.

Mais rassurez vous une fois toute la récolte sauvée, et même si il reste encore à vinifier tout ce magnifique raisin, c’est à ce moment que le vignerons est heureux. Et nous ne gâchons bien entendu pas le plaisir de vendangeurs, qui très souvent ne se doutent pas de ce niveau de stress, ni de la charge de travail. Ce fut donc mardi soir, dernier jour des vendanges que j’ai offert le dîner traditionnel aux vendangeurs, durant lequel nous avons bien mangé, bien rit et arrosé le tout d’un peu de Hourbanon !